Xavier Voirol

D’une série l’autre, il s’est agi de magnifier des éléments triviaux en les détournant de leur fonction première et en les chargeant – la photographie le permet – d’une dimension métaphorique, voire abstraite.

Ainsi, les objets des Autres Inventaires – morceaux choisis, intéressent autant par ce qu’il véhiculent pour eux-mêmes que par la résonnance qu’ils entretiennent entre eux dans la série, renvoyant par là-même le spectateur à ses propres mythologies.

Ainsi encore, à l’instar des végétaux des Grands nus, les organiques du Petit théâtre des Vanités, dans leur splendeur putride, interrogent le point de rupture – ou d’équilibre – entre le vivant et le déjà trépassé. Ils usent l’un comme l’autre de la fascination qu’exerce le processus d’altération de la matière et ne sont pas sans rappeler la finitude de toute chose. Le temps fuit, reste son ombre…